Août 2019 - Nous traversons la frontière gréco-albanaise sur une large route à péage nouvellement goudronnée dans les montagnes. Appelé officiellement le point de passage frontalier entre la République hellénique et la République d’Albanie (Republika e Shqipërisë). La route grecque est clôturée avec de hautes clôtures pour éloigner les ours, les loups et autres animaux sauvages. Après vérification de nos papiers, nous sommes accueillis par le douanier albanais. La route est soudainement moins neuve et les portes manquent. Les maisons le long de la route sont grandes, souvent sur 3 étages avec balcons, avec des jardins (potagers) soigneusement entretenus. Dans la première grande ville que nous visitons, Korca, les immeubles d'habitation, les maisons et les usines semblent très délabrés.
Nous nous déplaçons plus loin dans les montagnes. Le nom Albanie signifie "Le pays des montagnes blanches".
L'Albanie comprend 75% de montagnes et le reste est constitué de terres côtières basses. À travers ces montagnes, nous avons l'intention de nous rendre sur la côte pour pouvoir prendre le ferry à Durrës. La route que nous empruntons offre une vue magnifique sur les sommets enneigés des montagnes. Nous conduisons assez haut. À une altitude de 1026 mètres, le sac de chips que nous avons acheté dans la ville basse est assez volumineux. Au bord d'un lac près de Gjanc, nous passons la nuit et profitons de la vue au coucher du soleil. Légèrement en alerte en raison de la possibilité de visiter des loups ou des ours la nuit, dans cette région reculée, nous somnolons au son d'un grand orchestre de grenouilles qui croasse et d'une cascade éclaboussante. Le lac nous offre la possibilité d'un délicieux petit-déjeuner naturel: nous préparons nous-mêmes, du poisson au feu de bois. Lorsque nous voulons prendre une photo avec notre téléphone, nous découvrons que nous avons dépassé la limite de temps! Nous sommes de retour dans le temps avec le temps néerlandais! C'était il y a longtemps et nous sentons que nous nous rapprochons des Pays-Bas.
Par un chemin de terre plein de nids de poule et de trous, nous longeons la rivière Devoll. Dans un village de montagne, nous faisons des courses dans un petit magasin avec une femme très sympathique et bavarde. Ensuite, la route devient une nouvelle route de montagne asphaltée, bien drainée et escarpée. Il y a des vues magnifiques, des montagnes enneigées et du beau temps. Cependant, il n'y a pas d'endroits où nous pouvons passer la nuit, nous garer ou simplement rester immobiles. Les endroits qui sont là sont destinés au trafic de gros camions pour la construction de routes et de mines dans les montagnes. Nous passons devant un énorme barrage (nous nous sentons un peu comme James Bond). Après cela, la rivière est très étroite. La route nous mène à travers une gorge, avec des cascades à côté de la route. L'incidence du soleil est très enchanteresse. Juste après la gorge se trouve une croix avec d'autres gorges et nous trouvons un endroit plat pour rester debout et passer la nuit.
Il commence à pleuvoir et à gronder pendant que le soleil se couche. De notre voiture, nous profitons des éclairs, des cumulus très sombres et de la pluie. De l'autre côté, les derniers rayons du jour brillent dans la gorge et créent plusieurs arcs-en-ciel doubles. Une très belle vue! Une belle fin pour l'un de nos 45 ans! Le lendemain matin, le plus âgé d'entre nous se réveille avec son anniversaire en chantant différentes langues (appris en cours de route), une guirlande de pommes de pin accrochée à Roadkapje et des bougies dans un gâteau de halva (produit arabe à l'origine que l'on trouve également dans de nombreuses régions des Balkans. est fabriqué à partir de graines de sésame, de sucre, de miel et d’huile végétale).
Un peu plus tard, deux ânes et quatre chèvres marchent le long du chemin menant au petit pâturage, à côté de Roadkapje. Une bergère robuste suit un peu plus tard. Avec elle, nous mangeons le gâteau et le petit-déjeuner et discutons à l'aide de Google Traduction, de photos, d'un livre de dessin, de nos mains, de nos yeux et de notre cœur. Dans l'après-midi, un autobus de taxi vient déposer son fils et d'autres enfants. Ensemble, nous jouons au football, au football, au jeu des mains, et apprenons des mots en albanais, néerlandais et anglais.
Nous nous disons au revoir et continuons à travers les montagnes qui se transforment en collines. L'étroite rivière se jette maintenant dans un vaste delta. Waouh, quelle belle vue. Ici, nous prenons une femme plus âgée qui fait de l'auto-stop. Elle veut aller à Elbasan, nous n'avons pas vraiment de plan, alors nous allons aussi à Elbasan. Elle nous dit qu'une centrale scandinave a construit la route goudronnée et les barrages. À Elbasan, nous disons au revoir à nos invités et nous goûtons les gâteaux de fête Sabat, en particulier pour Elbasan. Nous décidons immédiatement de continuer à Durrës, car l’agitation de la ville d’Elbasan nous assomme beaucoup et il ne semble pas y avoir de nuit. Toutes les montagnes sont maintenant derrière nous. Il y a encore beaucoup plus de logements et de marques plus chères, des voitures particulières plus grandes passent. Si c'est une Mercedes noire, nous nous arrêterons. Parce qu'apparemment, il existe également en Albanie une loi non écrite qui leur donne le droit de conduire ...
Dans la banlieue de Durrës, nous arrivons dans une nouvelle mer! Les plages sont pleines de parasols et de lits de plage vides. On nous dit qu’il fait encore calme et qu’il regorge de baigneurs en été. Sous les pins à côté de la plage, nous nous tenons aux côtés des voyageurs allemands. Après un toast avec du vin rouge albanais, nous terminons la longue journée et fuyons vers Roadkapje à cause des moustiques. Le lendemain, nous commençons à jouer à un jeu de société sur la plage. Un chien errant se trouve à côté de notre fête. Les quatre d'entre nous frisbee juste un moment et puis passons à nouveau ... dans un restaurant. Parrainé par des amis et la famille, nous profitons d'un délicieux dîner. Merci pour toute cette belle attention, et aussi quand ce n'est pas un anniversaire!
Le restaurant est au bout d'une péninsule, surplombant la mer Adriatique. Le chemin passe par une zone industrielle avec des réservoirs de stockage de pétrole et des ports avec de gros pétroliers. En face du restaurant se trouve une baie où les pêcheurs ancrent leurs bateaux. Un peu plus loin dans l'eau se trouve un groupe d'environ 20 flamants roses. Il reste une vue déroutante: beaux flamants roses, mer, montagnes et réservoirs de stockage de pétrole. Ensemble avec deux pêcheurs plus âgés nous avons grillé avec un beau coucher de soleil. Nous resterons ici pour la nuit. Le lendemain, nous recevons un cadeau, une partie des prises de la journée: poulpe, poisson-chat, anguille et autres espèces de poissons que nous ne connaissons pas. Waouh!
Comme il nous reste encore quelques jours avant le départ du bateau, nous recherchons un endroit plus calme et plus éloigné de la ville. Ensemble avec un couple polonais, avec un bébé et un chien drôle, nous conduisons plus au sud, vers une plage beaucoup plus isolée, à l'ouest de la ville de Fier. Sur et autour de la plage, nous voyons des vestiges d'une époque glorieuse. Maintenant, il n'y a plus que des tentes de plage périmées. En plus du contact agréable avec cette jeune famille polonaise, nous apprécions la paix, le sable, la mer rafraîchissante et le coucher du soleil. Nous décidons de rester quelques jours sur cette plage et de dire au revoir à la famille polonaise qui partait. (Voir youtube: https://youtu.be/Zcv3wtwq7P0)
Nous accueillons ensuite un beau couple allemand et avons des contacts avec les habitants, dont certains se rendent sur la plage en voiture et nous les aidons ensuite à s'en débarrasser. D'autres aiment venir discuter, car ils peuvent ainsi pratiquer leur anglais. Au coucher du soleil, nous préparons les captures que nous avons prises dans un feu et les partageons avec un couple et la famille qui viennent prendre des photos. Toujours de beaux souvenirs, de telles photos dans une nature magnifique. Malheureusement, ils ne sont pas encore occupés par leur nouvelle génération, car les feux d'artifice qu'ils ont déclenchés avec du matériel d'emballage sont laissés sur la plage ... nous sommes conscients qu'il y a encore beaucoup de gens qui croient au nettoyage des elfes ... ou travaillons-nous? Est-ce précisément parce que nous le leur nettoyons?
Après une journée seule, nous sommes surpris par un club de campeurs! 5 couples hollandais et 2 couples belges passent la nuit ici. Nos filles sont très enthousiastes à l'idée de revoir des néerlandophones après un long moment! Nous avons des conversations amusantes et apprenons de l'un des Belges (!), Le jeu néerlandais de billes de Vlieland.
Et puis le moment est venu ... Sur le ferry! À Durrës, nous sommes l’un des premiers pour le ferry, mais nous sommes l’avant-dernière 6 heures plus tard. Parce que nous sommes autorisés à rester sur le pont extérieur, tout comme les gros camions, à cause de notre réservoir de GPL. Cela nous permet d’admirer la logistique lors du chargement du grand traversier et de nous interroger sur le nombre de voitures, afin que les gens montent à bord du bateau. Nous avons mangé entre-temps et dès le départ du bateau, explorez les différents ponts et admirez les obsèques du port albanais avec le coucher du soleil et le tonnerre, nous allons nous coucher. Eh bien, dors ...
Chers Albanais, merci pour votre hospitalité! Nous vous souhaitons, à vous et à la faune et à la flore, un avenir prometteur et durable!
Et puis un peu plus sur Roadkapje: elle monte et descend la frontière en Albanie. On dirait qu'elle n'a plus la force de gravir les montagnes. Nous sommes surpris de ce comportement, car le réservoir de GPL est encore à moitié plein? Elle lutte également contre l'essence. Il semble qu'elle n'indique pas quand elle a soif ni quand elle est à court d'essence. Nous calculons toujours cela en regardant son kilométrage. Maintenant que nous conduisons haut dans les montagnes depuis longtemps, il semble que ce calcul ne soit plus correct. Roadkapje a dû travailler dur dans les montagnes et elle a donc utilisé beaucoup d’essence. Nous n'en avions pas tenu compte dans nos calculs. Elle n’aime pas non plus l’essence, car c’est de l’essence obsolète d’Ukraine, d’avant la saison d’hiver. Après l'avoir remplie de GPL et d'essence fraîche, elle conduit soudainement fraîche et enjouée à travers les montagnes!
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